Stratégies d’alliance en migration / Les jeunes générations indiennes sikhes entre contraintes et aspirations intimes. L’exemple belge.

Bourse de doctorat obtenue en décembre 2023


Photos sikhs site small

Résumé du projet

Si l’institution du mariage recule en occident, notamment en Belgique, la diaspora indienne ne semble guère exposée à ce désintérêt. Une première ambivalence avec laquelle les sikhs nés ou ayant grandi en Belgique doivent composer.

Partant de ce constat, l’enjeu majeur de ma thèse est la compréhension fine d’un phénomène communautaire inscrit dans le religieux (le Sikhisme) dont la complexité́ des déclinaisons et des ressorts reste sous-étudiée et qui entre en contradiction avec les normes et valeurs relatives à l’alliance et à l’égalité de genre en  Belgique : le « mariage arrangé ».

Une seconde ambivalence questionne la nature, ainsi que la réalisation, du « mariage arrangé » légué aux enfants. Si du point de vue de la lexicographie et de la « tradition indienne », le mariage arrangé accorde un droit de véto, sur le terrain, il apparaît clairement que ce « libre consentement » est sans cesse questionné.  Mon projet de thèse explore ainsi les mécanismes qui sous-tendent les éventuelles tensions ou pressions menant (ou non) à des « mariages forcés ».

 

Présentation du doctorant, Elie Libong

Mon premier contact avec l’anthropologie fut artistique. En effet, après une licence en Études  théâtrales durant laquelle je découvrais les théâtres kéralais (Inde du sud), j’ai débuté mon master en anthropologie à l’Université Paris Cité. Ma mobilité Erasmus de master 2 à la FaSS m’a permis d’étendre mon étude sur les mariages sud-asiatiques à la ville de Liège et j’ai eu ensuite l’opportunité d’y débuter une thèse.

Contact 

Promotrice : Elodie Razy 

Doctorant : Elie Libong 

modifié le 20/02/2024

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