Projets
Liste des projets
- La petite enfance au défi du genre en contexte interculturel
- ExCoNat Project - Investigating the Experience of Connection to Nature
- Regulating Work (jusque fin 2023)
- FOOD2GATHER : Exploring foodscapes as public spaces for integration (clôturé)
- WORKinMINING (clôturé)
- ChildHerit (clôturé)
- Enfants de la ville, enfants dans la ville (clôturé)
- Alter-Rencontres (clôturé)
ChildHerit
Chercheurs associés : Marie Campigotto, Rachel Dobbels, Aboubakry Sow et Elodie Razy
Le projet « Enfance et enfants dans la patrimonialisation. Transmission, participation, développement » (resp. Neyra Alvarado Solís, ColSan, Mexique) ambitionne de montrer que patrimoine, enfance et développement doivent être pensés conjointement dans une perspective anthropologique, historique et comparative. En effet, dans la mesure où le patrimoine constitue un enjeu et une ressource politique, économique et symbolique pour le présent et pour l’avenir, l’étude du rôle et de la place des enfants (acteurs, vecteurs et/ou bénéficiaires de la patrimonialisation), ainsi que les conceptions enfantines du patrimoine sont au cœur du projet.
ChildHerit s’appuie sur des dispositifs de recherche participatifs et co-construits avec les acteurs de différentes « configurations patrimoniales » : projets institutionnels, ateliers pédagogiques, initiatives et pratiques locales, protection de sites naturels et culturels, etc. au Mexique, en Belgique, en Grande Bretagne, au Pérou, en Mauritanie, etc.
Enfants de la ville, enfants dans la ville
Chercheurs associés : Elodie Razy et Elodie Willemsen
Le projet facultaire pluridisciplinaire « Enfants de la ville, enfants dans la ville. L’urbain à l’épreuve du genre et du milieu social à Liège (Belgique) » (resp. Elodie Razy & J.-F. Guillaume, LASC-Pôle Sud-IRSS, FaSS) explore le rôle du genre et du milieu social dans l’investissement des espaces urbains en mobilisant des étudiants, des enfants, des chercheurs et des enseignants.
Il s’appuie sur le travail avec des enfants de 5ème et 6ème primaire visant :
- la sensibilisation aux approches anthropologiques et sociologiques ;
- l’apprentissage d’outils méthodologiques ;
- la réalisation d’enquêtes ;
- la production d’analyses, et d’événements/traces.
La petite enfance au défi du genre en contexte interculturel
Chercheures de l’IRSS-LASC associées : Léa Collard, Fanny Dragozis, Élodie Razy
Cette recherche, financée par « ONE Academy » et dirigée par la Pr F. Pirard en coordination avec la Pr É. Razy, s’inscrit dans un projet interdisciplinaire et interinstitutionnel impliquant quatre centres de recherche (RUCHE et IRSS-LASC pour l’ULiège ; CRIG pour la Haute École Helmo et CIR pour la Haute École Léonard de Vinci). Elle porte sur les questions du genre et de l’interculturalité dans les services à l’enfance ». Dans une visée compréhensive, elle s’intéresse particulièrement aux manières dont ces questions de genre et d’interculturalité se posent et sont vécues du point de vue des professionnel-le-s de services à l’enfance (crèches, lieux de rencontre enfants parents, consultations pour enfants), des familles, en particulier les enfants qui fréquentent ces services. Elle repose sur une démarche collaborative entre les chercheurs de l’Université de Liège et de Hautes écoles, des experts associés de différentes disciplines, de la formation initiale et continue ainsi que des acteurs des différents services concernés. A la croisée de cadres théoriques et méthodologiques des sciences de l’éducation et de l’anthropologie, cette recherche débouchera non seulement sur des publications scientifiques, mais aussi sur la production d’un outil de formation proposant une grille d’analyse multiréférentielle de situations clés qui soutient la réflexivité des (futur-e-s) professionnel-le-s.
Mots clés : genre, interculturel, petite enfance, enfants, familles, professionnel-le-s, recherche collaborative, Belgique (FWB)
ENGLISH :
“Early childhood and the challenge of gender in an intercultural context”
IRSS-LASC Team: Léa Collard, Fanny Dragozis, Élodie Razy
This research project, funded by the “Office de la Naissance et de l’Enfance Academy” and led by Professors Florence Pirard and Élodie Razy, is part of an interdisciplinary and inter-institutional project involving four research centres (RUCHE and IRSS-LASC for ULiège, CRIG for the Haute École Helmo and CIR for the Haute École Leonardo da Vinci). The project focuses on the question of gender and interculturality in children's services. Taking a holistic approach, it mainly focuses on how questions of gender and interculturality are raised and experienced by professionals working in children's services – childcare centres, child-parent meeting centres, children's welfare services – and families, in particular the children who use these services. It relies on a collaborative approach between researchers from the University of Liège and from the Hautes Écoles, associated experts from different disciplines, and from initial and continuing education, and actors from the different services concerned. At the crossroads of theory and method in both education science and anthropology, this research will lead not only to scientific publications, but also to the development of a training tool offering a grid for the multi-referential analysis of key situations in order to support (future) professionals in their reflections.
Key words: gender, intercultural, early childhood, children, families, professionals, collaborative research, Belgium (Wallonia-Brussels Federation)
REGULATING WORK
Chercheurs associés : RUBBERS Benjamin, Donita Nshani et Ludovic Bakebek
Réalisé en collaboration avec François Pichault de la Haute Ecole de Commerce Liège, le projet ‘Regulating work. A comparative study of the construction and transport sectors in Belgium and Cameroon’ bénéficie d’un financement de quatre ans dans le cadre du programme Action de Recherche Concertée (ARC) 2019.
Ce projet part du constat que, si la littérature sur les économies informelles permet de mieux comprendre comment la plus grande partie de la population mondiale vit, elle n’a pas surmonté les limites propres au concept d’économie informelle lui-même. Elle demeure pour cette raison incapable de rendre compte des changements du travail dans leur diversité et leur complexité. Pour combler les lacunes du concept, le projet propose de nouvelles pistes d’analyse, qui seront mises à l’épreuve d’une recherche qualitative sur la régulation du travail dans deux secteurs d’activité en Belgique et au Cameroun.
Une équipe de quatre doctorants se concentre sur le rôle joué dans ce processus par les agents de l’état, d’un côté, et les acteurs impliqués dans les deux secteurs, de l’autre. Notre hypothèse est que leurs activités de régulation n’aboutissent pas à une séparation simple entre travail formel et informel, mais à diverses formes plus complexes de (in-)dépendance au travail. Un tel projet de recherche touche à un enjeu scientifique et politique plus large, celui de penser les transformations du travail au-delà du modèle de l’emploi salarié stable et à temps plein, et du schéma d’analyse binaire qui l’accompagne.
WORKinMINING
Chercheurs associés : RUBBERS Benjamin, GEENEN Kristien, LOCHERY Emma, MCNAMARA Thomas, MUSONDA James, PUGLIESE Francesca
Dans le cours de cette dernière décennie, le Congo et la Zambie ont assisté à une hausse sans précédent des investissements miniers. Des compagnies de différentes tailles et origines ont afflué vers ces pays d’Afrique centrale à la recherche du cuivre et du cobalt que nous utilisons dans les bâtiments, les voitures et les appareils électroniques partout dans le monde. Elles ont repris les actifs des entreprises publiques et développé de nouveaux projets miniers et industriels aussi bien dans les régions minières traditionnelles que dans des régions jusqu’à présent inexploitées.
Le projet WORKinMINING porte sur les changements du travail dans le contexte de ce récent boom minier. Il a pour but d’étudier comment les politiques du travail des nouveaux investisseurs miniers sont négociées par différentes catégories d’acteurs. L’hypothèse qui le sous-tend est que les compagnies qui développent de nouveaux projets miniers et industriels au Congo et en Zambie ont moins rompu avec la tradition du paternalisme industriel qui a marqué ces deux régions au cours des périodes coloniale et postcoloniale, qu’elles ne lui ont donné de nouvelles directions. Il s’agit dès lors de comprendre comment elles ont adapté leurs modèles managériaux aux contraintes auxquelles elles ont été confrontées sur place, et de quelle manière elles participent à l’émergence de nouveaux régimes de responsabilité.
Alter-rencontres
Chercheurs associés : Véronique SERVAIS
Rencontres animales. Exploration de l’expérience de l’altérité par la microphénoménologie
Cette étude vise à étudier de près l’expérience de la rencontre avec un animal. En quoi l’expérience du soi et du corps propre est-elle affectée par la présence d’un animal ? Comment se manifeste l’expérience d’être en contact ou en relation avec un animal ? Comment l’espace intersubjectif est-il vécu, et la proximité ressentie ? Ces questions seront explorées via un protocole d’enquête consistant à inviter des volontaires à « entrer en contact » avec une mule dans une arène. Des entretiens d’explicitation seront ensuite menés avec les participants, et analysés selon une méthodologie propre à la microphénoménologie. L’objectif de l’étude est d’identifier les dimensions de l’expérience (perceptive, corporelle, émotionnelle, cognitive) qui sont pertinents dans la rencontre de l’altérité animale, afin de mieux appréhender sa dimension thérapeutique.
Financement : Université de Liège
ExCoNat Project - Investigating the Experience of Connection to Nature
Chercheurs associés : Véronique Servais (anthropologie de la communication, LASC)
Project funded by la Pépinière Interdisciplinaire « Laboratoire de L’Education » Projet émergent du CNRS
Summary of the project
How can our lived experience contribute to renewing our relationship with ourselves, with others and with the world in a more caring and respectful way? How does our bodily experience contribute to a form of knowledge that brings us closer to what is alive in us and around us?
Our project aims at exploring and documenting the experience of connection/disconnection with nature (trees, fields, wind, rain, stones, animals, …) and other people, based on micro-phenomenological interviews. We will accompany people to describe their experience of one or more moments in which they felt that the degree of their connection with nature varied (increase or decrease).
ExCoNat (Investigating the Experience of Connection to Nature) aims at contributing to the fields of eco-psychology - understanding how people manage to regain contact with their own experience and how the experience of the unity of "human beings" and "nature" emerge – and educational sciences – broadening our conceptions of knowledge and knowing and understanding how contemplative pedagogies allow (or not) the relation between interbeing and our inner being.
Research project
General argument:
Humanity's broken relationship with nature has a cost, which was strikingly revealed with the Covid-19 pandemic episode: loss of lives and jobs, and a shock to the global economy. As a symptom of a broader systemic and ecological crisis, this pandemic adds to a long list of emerging disruptions that will continue to degrade global stability if we do not question our relationship with nature and our experience of nature.
Together with others, we argue that the ecological crisis is due to our way of life that depletes the earth's resources, and that this way of life and the ecological catastrophe it generates are deeply related to the forgetting of what is closest to us: our own lived experience. We maintain that regaining contact with our lived experience is the prerequisite that would allow us to regain our lucidity and find the courage to change our model of society. It aims to contribute to the shift "from ego to eco".
The ExCoNat project is part of a bigger project named DeepCoNat, for « Deep Connection with Nature ». This project is under development, and it aims at developing multiple studies on the educational issues of the connection (or disconnection) with nature, from a multidisciplinary standpoint.
Methodology:
The ExCoNat project is an exploration of the experience of connection/disconnection to nature in a threefold way.
Body experience through exercises
In this part, we aim at documenting the experience of being connected with nature (let’s say “nature”: it encompasses trees, fields, wind, rain, stones, animals, …) and other people through body senses. The specific exercises that we will be using were specifically designed to help the participants to disconnect from their mind and try to connect with their surroundings.
Micro-phenomenological interviews
Micro-phenomenological interviews entail to accompany people to describe their experience of one or more moments in which they felt that the degree of their connection with nature varied (increase or decrease).
Artistic expression of what has been lived.
The third moment has a double intention: to communicate what has been lived to other people (and not only scientists in a scientific paper) and to make something more collective from these individual experiences. It is believed that the micro-phenomenological interviews will influence the stage 3.
The scientific disciplines involved are first-person cognitive science, ethnography and anthropology. ExCoNat aims at contributing to eco-psychology and to educational sciences. If we admit that the ecological crisis is also a crisis of (in) education, then our research project ambitions to describe embodied ways of knowing that could be significant.
Researchers in the project
Ollagnier-Beldame Magali, CNRS researcher in cognitive science, ICAR UMR 5191, ENS Lyon (PI), France.
Servais Véronique, Professor of Anthropology of Communication, Université de Liège, IRSS, Laboratoire d'Anthropologie Sociale et Culturelle
Varrasso Pietro, Director and theater teacher, Conservatoire Royal de Liège, Ecole Supérieure d’Acteurs, Belgium.
FOOD2GATHER: Exploring foodscapes as public spaces for integration
Chercheuses associées (Belgique) : Élodie RAZY et Mélanie VIVIER
What roles does food play in creating public spaces and opportunities for people to meet and live together?
This is one of the main issues of FOOD2GATHER, a European research project where the 6 country teams (Norway, Germany, The Netherlands, France, Italy and Belgium) especially focus on the interplay between migration, food practices, and places.
FOOD2GATHER will also help to better understand:
- how European host societies – both institutions and common citizens – place new migrants (refugees, displaced populations, newcomers, etc.), and how migrants place themselves in public spaces.
- to what extent and in what ways food is a vector or an obstacle for the inclusion and exclusion processes of migrant populations in European societies.
- how can the concept of foodscapes contribute to shaping relations, facilitating communication and reflecting changes between public spaces and people.
FOOD2GATHER promotes cooperation between researchers, stakeholders and the civil society through joint learning and interactive collaboration. FOOD2GATHER does not isolate theory but combines the concepts as they arise from our various forms of research: Meetups and get-togethers will always have a moment of reflection, where we aim to conceptualize the foodscapes as we see them unfold.
Focused on the daily life of asylum-seeking children and based on the concept of children's foodscapes (Dolphjin 2004; Johansson et al. 2009), the collaborative research led in the Province of Liège (Belgium) entails identifying and documenting the role and place of food and foodways, at the crossroads of the family, the reception centre and the school.
This project has received funding from HERA JPR Public Spaces: Culture and Integration in Europe funded by the European Union’s Horizon 2020 research and innovation program under grant agreement number 769478